Tuto SUNSET- Session rapide avec les cannes SUNSET SCUDERIA
Compte rendu d’une sortie de pêche de deux heures avec les cannes SUNSET SCUDERIA !
Cette semaine, j’ai eu l’occasion de faire une sortie de pêche en bord de mer avec comme objectif de voir si les daurades royales sont bien arrivées dans les eaux Rochelaise.
Armé de deux cannes Sunset SCUDERIA en 3m00 avec le plus fin des deux scions (le jaune), et de deux boites de vers, j’ai pu constater que le poisson était bien présent sur la zone.
Dans un premier temps, deux petits bars viendront mordre aux hameçons Sunset SW3310 en numéro 6 avec un sunset sillanium en 26/100. J’utilise ces hameçons lorsque je cherche à pêcher des poissons tels que la daurade royale car ils sont très fort de fer. Les daurades royales ayant l’habitude de casser des coquillages avec leurs mâchoires pour se nourrir, il n’est pas rare de se faire casser un hameçon en deux ; d’où l’utilité d’utiliser un hameçon fort de fer.
Après vingt bonnes minutes sans activité, je vois une belle touche sur l’une de mes deux Scuderia. Une fois le poisson ferré, je constate qu’il s’agit, au vu du combat, d’un sparidé. C’est effectivement une daurade royale de 26cm qui n’a fait qu’une bouchée de mon appât.
Quelques minutes plus tard, une autre touche qui se soldera par un joli flet.
Et pendant que je décroche ce poisson plat, j’entends le frein de ma deuxième scuderia chanter ! Juste le temps de remettre le flet à l’eau, attraper la deuxième canne et je m’aperçois que je tiens un joli sparidé, probablement une daurade royale ! Une fois mise au sec, c’est une belle daurade royale de 47cm qui est venu me rejoindre pour clôturer cette courte session de pêche. Quel plaisir !
Tempête en Irlande et pluie de médailles sur la France
Tempête en Irlande et pluie de médailles sur la France
C’est à Cobh en Irlande dans le comté de Cork que s’est déroulé le Championnat d’Europe Bateau et Ligne fine du 16 au 24 Septembre.
Irlande, Angleterre, Ecosse, Allemagne, Norvège, Suisse, Islande, Pays Bas, Belgique, France et l’invité habituel l’Afrique du Sud venait s’affronter amicalement sur 5 jours de pêche à soutenir en bateau dans les eaux riches de cette région avec un paysage de collines et de maisons colorées typique.
La semaine était organisée en deux premières journées consacrées à la « Ligne Fine », axées sur des poissons dont la maille était de 45cm minimum, puis trois journées toutes catégories, sans contrainte de ligne, maille à 25cm.
Cette répartition de techniques de pêche allait sacrer le Champion d’Europe Ligne Fine à l’issu des journées 1 et 2, puis en cumulant les 5 jours de pêche, les différents titres de Champion d’Europe « All tackle ».
L’invité surprise fut la tempête, une météo difficile avec le pire axe de vent qui soit, à savoir du Sud –Sud-Ouest qui a frappé la côte pile dans l’axe de la baie de Cork.
Après quelques journées d’entraînements, les 6 Français présents ont pu cerner la pêche, qu’elle soit en dérive ou au mouillage, nous nous sommes vite rendu compte de la richesse de certaines espèces et de la complexité de les cibler avec nos montages. Il faut savoir que les championnats Européens privilégies les espèces plutôt que la quantité de poisson. Chaque nouvelle espèce capturée donne droit à un bonus en point, et c’est souvent le pêcheur ayant le plus d’espèces qui gagne son bateau.
Traditionnellement sur les compétitions Internationales, il faut gagner son bateau pour être classé parmi les premiers au général.
Dès le début du Championnat, le lundi, les organisateurs nous ont annoncés la couleur, zone de repli toute la semaine !
Fini les gros poissons comme les congres, finies les dérives sur les têtes de roches riches en lieux et vieilles, finie la traque des juliennes et merlans dans les fonds de 40m au petit large…
Heureusement, nous avions vu aux entrainements qu’une partie de la baie de Cork regorgeait de roussettes et de raies et nous avions même repéré les zones à « petits poissons », limandes, merlans, grondins etc.
Le 1er jour donc, moulinet remplit de la tresse de 20lb donnée par le comité organisateur, tous les bateaux convergent vers une zone riche en maquereaux où nous allons pêcher quelques minutes « hors concours » afin de faire des appâts en quantité suffisante. Dès que le skipper estime qu’il y a assez de maquereaux, ceux-ci sont répartis en quantité égale entre les pêcheurs. Il en sera de même tous les jours.
Comme nous l’avions vu lors de nos entrainements, tout le monde se dirige vers une petite baie que nous avions appelée entre nous « dogfish land » tant la quantité de roussette y semblait importante.
Pas de surprise à la fin de la journée, 90% des captures sont des roussettes, le reste étant des raies, des grandes roussettes et quelques petits congres.
Un bateau décomptera plus de 300 roussettes à 6 pêcheurs !! Je précise que cette compétition est en no-kill…
De retour au port, en même temps que nous estimons notre classement, nous apprenons que la journée du lendemain est annulée, Force 7 annoncé, un clapot d’enfer dans la baie empêche les bateaux d’accoster en toute sécurité. Pas de jour 2 donc !
L’équipe composée de Jean Pierre Coutauchaud, Simon Elgrishi, Didier Marest, David Corday, Carl Julien et Francis Couzinet se place 3ème au général derrière la Norvège et l’Irlande première. Un bon résultat avant les 3 journées dédiées aux espèces.
Afin d’être prêt et organisé pour tous types de pêche, les plioirs en mousse sont très utiles.
Photo rascasse
Jour 3, ciré obligatoire, il pleuvra sans discontinuer de 7h à 18h, nous pêcherons dans la baie, maille des poissons réduites à 18cm. Il faut 10 limandes pour en faire une maillée, 20 merlans pour en faire un maillé, bref on gratte de tous les côtés et tantôt c’est une roussette, un grondin, un merlan, un mini congre, une raie, et quelques maquereaux et chinchards entre deux eaux, toujours une lutte acharnée et passionnante pour marquer quelques points.
Les perles SUNSET ont permis de traquer différentes espèces.
A l’arrivée, fortune diverse individuelle pour l’équipe, mais nous restons 3èmes au général, la Norvège passe devant l’Irlande.
Jour 4 et 5, le temps s’éclaircit et les bateaux peuvent sortir un peu de la baie, on retrouve quelques poissons différents et plus gros, vieilles, lieux, labres, juliennes, congres, tacauds, merlans et grondins, bref du divers plus motivant pour se bagarrer entre compétiteurs.
La pêche s'est faite quasiment exclusivement avec une canne 4m Sunset Scuderia.
A l’issue de la dernière journée, nous dépassons les Irlandais pour finir deuxième en équipe Nationale.
De bons scores individuels nous font espérer une belle remise de prix.
C’est donc en tenue de cérémonie que nous piaffons d’impatience pendant le diner en attendant le résultat.
Autant vous dire que nous avons passé un bon moment.
Individuel : Francis 3ème au ligne fine et vice-champion d’Europe toute catégorie entre un Norvégien premier et un Irlandais 3ème.
Didier 4ème au général, 2 mois après son titre en Angleterre sur le « Species »
Equipe Nationale : La France est Vice-Championne d’Europe derrière les Norvégiens et devant l’Irlande
Le Championnat d’Europe récompense également d’autres « formations » que nous inscrivons au moment de l’enregistrement des compétiteurs.
Equipe de 4 : Champion d’Europe, Didier, Carl et 2 Norvégiens et Vice-Champion, Simon, Francis et 2 Irlandais
Equipe de 2 : Didier et Carl Vice-Champions d’Europe
Nous garderons un excellent souvenir de ce Championnat, des résultats exceptionnels, une ambiance festive et sportive agrémentée des soirées Coupe du Monde de rugby, et une région merveilleuse où la pêche est extraordinaire en quantité et variété dans des conditions météo correctes évidemment. Nous avons été émerveillé par la variété de raies, au moins 5 espèces, la quantité incroyable de roussettes dans la baie, le nombre d’araignées que nous avons pêché et dégusté chaque soir ce qui nous vaut partout où l’on passe le surnom de « spider eater » !!
Bref, nos 8 jours de pêche (en comptant les entrainements) nous ont procuré un plaisir fou, ponctué par un excellent résultat d’équipe, mais le titre nous échappe encore donc rendez-vous est pris pour le Championnat 2024 qui se déroulera en Angleterre.
Vivement 2024 !
Vers frais ou vers congelés pour le surfcasting dans les Hauts-de-France ?
Les conditions météo ou les petites marées ne vous permettent pas toujours de récolter vos vers frais ou de vous les procurer en magasin ? Voici une petite aide pour vous aider à y voir plus clair et à lever certaines idées reçues erronées.
INTRO
Vous vous décidez sur un coup de tête à partir pêcher mais vous n’avez pas d’appâts frais ? Votre détaillant d’articles de pêche est lui aussi en rupture ? Mince, votre partie de pêche tombe à l’eau… Et bien pas forcément selon la saison et l’espèce de poisson recherchée. Les appâts congelés sont la solution de secours et lorsqu’on les utilisent au bon moment ils s’avèrent pratiquement aussi efficaces que les appâts frais…
EN HIVER
L’hiver est sans doute la meilleure période pour utiliser des appâts surgelés. La grosse arénicole est l’appât roi dans les Hauts-de-France et se prête parfaitement à la salaison en vue d’être congelée pour plus tard. Lorsqu’il vous reste quelques vers en fin de partie de pêche, inutile de les jeter, il vous suffit de les saler une fois de retour à la maison pour une utilisation ultérieure…
Les poissons d‘hiver ne font que peu de différences entre appâts frais et congelés, puisque d’une part la concurrence alimentaire règne au fond de l’eau pour merlans, limandes et tacauds, et que d’autre part parce que les eaux froides deviennent pauvres en alimentation. Les crabes, crevettes et autres petits organismes disparaissent et ne reviendront qu’au printemps…
COMMENT SALER SES APPÂTS ?
La technique simple consiste à rouvrir son paquet de vers au retour de pêche, de saupoudrer les vers de sel fin, puis de refermer le paquet en le mettant ans un récipient au frais (les vers vont dégorger de l’eau/sang), puis de les laisser dégorger 6-8h avant de les sécher dans l’essuie tout. Une fois secs, vous pourrez alors les congeler soit dans de la sciure de bois, soit dans du film plastique type sac congélation (qui apporte plus de tenue que le cellophane). On évitera le papier journal qui d’une part rend le conditionnement volumineux et d’autre part colle aux vers. Cette recette fonctionne également pour les couteaux, pour lesquels on aura pris soin de retirer la coquille avant salaison. Il faut savoir qu’une fois déshydratés les appâts perdent de leur volume. Les grosses arénicoles se prêtent bien à ce procédé car elles sont consistantes. Cela ne fonctionne pas en revanche avec les mille-pattes qui sont dès le départ trop fins hélas…
EN ÉTÉ
A la belle saison, du printemps à l’automne, la température de l’eau repasse au-dessus du seuil critique des 10 degrés et ramène avec elle une multitude de petits organismes nécessaires à l’alimentation des poissons. Dans ces conditions, pourquoi le poisson s’embêterait-il à manger un appâts défraichis alors qu’il peut en trouver à profusion et vivants ?!
C’est la raison principale pour laquelle les vers congelés ne servent pas à la belle saison. Seuls les flets ou autres prises accidentelles se laissent tenter occasionnellement par les arénicoles congelées… Enfin, selon les années, les limandes et petits merlans se prennent parfois jusqu’au mois de mai, et permettent donc de pêcher aux vers congelés. L’ensemble des autres espèces bouderont quant à elles vos appâts surgelés. Le mulet, le bar et la sole sont intransigeants sur ce point. Rien ne remplacera un beau vers tout frais…
Sortie surfcasting avec les enfants
Quoi de mieux qu'une belle journée ensoleillé en ce mois de Novembre pour profiter de faire une sortie surfcasting en famille.
Je décide donc de prendre mes deux fils ( 11ans et 4 ans ) et direction la plage la plus proche de la maison pour une petite session .
Je prends comme cannes les SUNSET PALOMA BEACH qui sont pour moi idéales par leurs poids et donc adaptées aux enfants.
Au niveau des appâts, j'ai pris du vers coréens rouge et vert.
Ce type d'appâts permet d'être non sélectif , le but est de s'amuser !
Je profite de cette journée pour expliquer comment escher un vers sur une aiguille, pas toujours évident car les enfants n'ont pas forcément la même dextérité que des adultes .
Au niveau des montages, j'opte pour un 2x1.2m , je mets une perle et un hameçon numéro 8 sur l'empile haute car à cette période et en pleine journée, les palomines sont souvent présentes .
Sur le trainard, un hameçon numéro 4 est employé au cas où un beau poisson est sur la zone ( à cette saison, il n'est pas rare de tomber sur une belle dorade ou même une ombrine ).
J'utilise également le montage SUNSET spécial mulet ( 3 empiles ) sur une autre canne qui sur les pêches de bordures marche très bien sur tout type de poissons .
Maintenant que tout est prêt, place au lancer ....
A onze ans , un enfant est tout à fait capable de lancer seul avec une canne de 4m20 au moins.
Afin de maîtriser le geste mais aussi par confort, un plomb de 60 à 80 gr est suffisant pour s'amuser.
Une canne beachledgering du fait qu'elle soit moins rigide qu'une canne de surfcasting standard ( hybride ou power ) permet aux enfants d'avoir un bon ressenti lors du lancer.
De plus, lors de la remontée de la ligne, l'action de ces cannes avec leurs scions type buscle , aide nos jeunes pêcheurs à ressentir la nature des fonds et les coups de têtes des plus petits poissons .
Dès les premiers coups de cannes, les poissons répondent présents c'est parfait pour amuser nos jeunes pêcheurs en herbe.
Au bout d'un peu plus de 2 heures de pêche, c'est pas moins d'une quinzaine de poissons qui ont succombé aux vers coréens . Palomines, sars , marbrés et même dorades qui attirent la curiosité de mes enfants. La pêche est un terrain propice à l'épanouissement de nos jeunes, tant par la technique et l'apprentissage du surfcasting que sur le plan de la découverte des différentes espèces qui peuplent la méditerranée .
Lorsque je vois la joie sur leurs visages, cela me motive encore plus de les amener avec moi à la pêche , et puis quel plaisir de transmettre sa passion à ses enfants !!!
Entretien du materiel.
Entretien du matériel.
Introduction :
L'entretien du matériel en surfcasting est essentiel pour assurer des performances optimales lors de la pêche en bord de mer. Que vous soyez un pêcheur débutant ou expérimenté, prendre soin de votre équipement vous permettra de prolonger sa durée de vie, d'augmenter vos chances de succès et de préserver l'environnement marin. Dans cet article, nous allons explorer les étapes clés de l'entretien du matériel en surfcasting.
Généralité :
Nettoyage après chaque utilisation : Après une journée de pêche, il est crucial de nettoyer soigneusement votre matériel pour éliminer le sel, le sable et autres résidus corrosifs qui pourraient endommager les composants. Utilisez de l'eau douce pour rincer vos cannes, moulinets, épuisettes et autres accessoires. Assurez-vous également de sécher correctement chaque pièce avant de les ranger pour éviter la formation de rouille.
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Cannes :
Inspection régulière des composants : Avant chaque sortie de pêche, prenez le temps d'inspecter minutieusement votre équipement. Vérifiez les anneaux de votre canne pour détecter tout signe d'usure ou de fissures.
Rinçage sous la douche, essuyé avec un chiffon doux, passage au WD 40 qui donne une couche de protection et chasse l’humidité. De plus votre canne sera comme neuve avec cet aspect brillant.
Vérification des anneaux avec une pression, pour vérifier l’état du maintient des céramiques. Si vous constater une anomalie n’hésiter pas a change ou faire changer votre anneau. (Cela sauvera peut être votre prochaine partie de pêche).
3/
Moulinet :
Assurez-vous que les freins et les engrenages de votre moulinet fonctionnent correctement.
Si vous remarquez un problème, réparez-le ou remplacez les pièces défectueuses avant d'aller pêcher.
Lubrification des moulinets : Un moulinet bien lubrifié assure une performance fluide et prolonge sa durée de vie. Utilisez une graisse spécifique pour moulinet et appliquez-la aux endroits recommandés par le fabricant. Évitez d'utiliser des lubrifiants généraux, car ils pourraient endommager les composants internes du moulinet.
4/
Fil :
Entretien du fil de pêche : Le fil de pêche subit beaucoup d'usure lors du surfcasting. Vérifiez régulièrement son état et remplacez-le si vous remarquez des signes d'usure, tels que des nœuds ou abrasions. Pour prolonger la durée de vie de votre fil, nettoyez-le et séchez-le après chaque utilisation.
Pour le nettoyage, ne pas tremper la bobine dans l’eau, la mettre plutôt sous le robinet. Cela évite que l’eau se mette entre les rondelles de frein.
Laisser sécher avant rangement. Possibilité de mettre un peu de bombe silicone pour entretenir sa glisse.
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5/
Bagagerie :
On vide entièrement sa caisse a pèche ou sac a dos, en ôtant tout le sable.
Vérifier tout ce qui peut être rouillé, hameçons, montages, ciseaux etc., changer le consommable pour du neuf, un coup de WD 40 pour les accessoires comme les pinces, ciseaux etc.
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Conclusion :
En prenant le temps d'entretenir correctement votre matériel en surfcasting, vous augmentez ses performances et prolongez sa durée de vie. Un équipement bien entretenu vous permettra de profiter pleinement de vos sorties de pêche et de préserver l'écosystème marin en évitant les risques de pollution. N'oubliez pas que la durabilité de votre matériel dépend de l'attention que vous lui portez, alors prenez soin de vos outils de pêche et ils vous récompenseront par de belles prises au fil du temps. Bonne déroule!